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Le statut de freelance attire de plus en plus les jeunes diplômés

On assiste depuis quelques années désormais, à une inversion des rapports de force entre les salariés et les entreprises. Autrefois souveraines, elles doivent désormais composer avec des travailleurs engagés qui savent parfaitement ce qu’ils veulent. Ce constat est d’autant plus probant chez les jeunes de 18 à 24 ans.

Selon une étude menée par la fondation Jean-Jaurès, la Macif et l’institut BVA, 56 %(1) des jeunes sont en recherche de sens et d’engagement dans leur vie professionnelle. Les jeunes travailleurs se tournent désormais vers des entreprises qui partagent les mêmes valeurs qu’eux. Un quart(1) des interrogés estiment notamment que le rôle principal d’une entreprise est d’anticiper les transformations sociales et environnementales. Cela explique, l’augmentation des sociétés à mission en France depuis sa création en 2019. Notons que 38%(1) des 18-24 ans interrogés pensent que l’un des rôles principaux d’une entreprise est d’être utile à la société.

Il semblerait que les jeunes ne soient plus en phase avec les schémas classiques de la société et du salariat, et plusieurs facteurs expliquent cela :

La conjoncture actuelle

Crise sanitaire

 La crise du coronavirus a amplifié le déclin du salariat, les jeunes générations ne considèrent plus le salariat comme un gage de sécurité ou une norme sociale. Ayant subi de plein fouet le chômage et les licenciements. Beaucoup d’entre eux se sont retrouvés confinés à devoir trouver une source de revenus autre que par l’intermédiaire d’un CDI. L’uberisation du monde du travail grâce à la révolution numérique leur a permis avec un ordinateur ou un smartphone de travailler d’où qu’ils soient, à toutes heures, pour des services de plus en plus individualisés.

Le confinement a aussi permis de changer les mentalités, le travail n’étant plus au centre des préoccupations générales, les jeunes aspirent désormais à plus de sens dans leur vie, d’équilibre et surtout plus d’autonomie.

Marché du travail saturé

Face au nombre croissant de diplômés chaque année, le marché du travail tend à être de plus en plus difficilement accessible aux jeunes. Alors que le Bac +5 a longtemps assuré un emploi certain et un salaire élevé dès l’entrée dans la vie active, de nombreux diplômés sont désormais déçu par le monde professionnel. 87%(1) des diplômés d’un Master (tous domaines confondus) trouvent un emploi 18 mois après l’obtention de leur diplôme. Ce pourcentage monte à 95%(1) pour les diplômés de grandes écoles. L’accès à un premier emploi devient de plus en plus fastidieux, dans un contexte où le recrutement est devenu synonyme de contraintes et risques, de nombreuses entreprises se montrent réticentes à engager des jeunes à peine sortis de l’école. En effet, certains d’entre eux sont très loin des 2 à 3 ans d’expérience minimum requise. Alors que les écoles de commerce promettent souvent un poste de cadre dès la sortie de l’école, ils se retrouvent relégués à un poste avec peu de responsabilité pour leur permettre d’évoluer et d’apprendre dans l’entreprise. Par conséquent, certains diplômés préfèrent se lancer en tant que freelances rapidement après leur graduation. 

Des aspirations différentes

La pandémie a profondément modifié notre rapport au travail, et plus précisément l’importance et le temps que nous lui consacrons. Cela est d’autant plus visible chez les jeunes, qui ont dû se construire pendant près de deux ans sans ce pilier central que représente le travail. Bien qu’il reste une composante essentielle de leur identité et de leur mode de vie, il n’est plus LE pivot autour duquel tout doit graviter.

Liberté

47%(1) des personnes entre 18 et 24 ans interrogés, considèrent que l’indépendance professionnelle apporte une plus grande liberté et 33%(1)a voit comme une opportunité de parfaitement concilier vie privée et vie professionnelle. Il émerge le souhait d’acquérir une forme plus significative d’autonomie face à des entreprises qui ne sécurisent plus ni n’offrent l’épanouissement que les jeunes générations recherchent, la forme statique et hiérarchisée du salariat semble moins attractive. Ils ne veulent plus tout sacrifier à leur carrière et aspirent à une vie équilibrée. Dans laquelle ils pourront idéalement travailler à leur rythme, gérer leur planning, en fonction des projets clients, mais aussi selon leurs envies. Le freelancing apporte la flexibilité tant convoitée par les jeunes diplômés.

Une volonté de travailler pour soi et de voir la concrétisation de son travail

Les jeunes veulent disposer de leur temps comme ils l’entendent, le système salarial 09h-17h, cinq jours par semaine ne leur convient plus. Ils souhaitent adapter leurs horaires de travail à leurs propres contraintes. Ainsi que de créer une véritable valeur ajoutée dans un projet et ne pas simplement être un maillon dans une grande chaîne. Être indépendant leur permet d’avoir une meilleure visibilité sur l’impact de leur travail et sur l’évolution de l’entreprise.  

Conclusion

Devenir indépendant apparait donc comme l’une des solutions aux différents points soulevés. Selon l’Insee, les créateurs d’entreprises sont de plus en plus jeunes : ils avaient en moyenne 36 ans en 2020.

Une évolution du rapport au travail qui pousse les entreprises à s’adapter. Et soulève de nouveaux défis; elles doivent s’organiser pour mieux travailler avec les indépendants.

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(1)Selon une étude menée par la fondation Jean-Jaurès, la Macif et l’institut BVA

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Marie dupont

Vice-président chargé du développement économique à la communauté d'agglomération de Cambrai

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