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Comment devenir freelance ? Les clés du succès

Les chiffres du freelancing en France sont en constante évolution avec une croissance de plus de 71% passant de 587 000 freelances à plus d’1 million de 2009 à 2019. Selon les prévisions, le nombre de freelances devrait encore augmenter jusqu’en 2030 pour passer à 1 500 000, soit une augmentation de 50% par rapport à 2019. Nombreux envisagent de devenir freelance et sautent le pas chaque année. Serez-vous l’un d’entre eux ?

Les avantages et les inconvénients du freelancing

En comparant différentes études et enquêtes sur les principales motivations des freelances, on constate plusieurs moteurs professionnels classés dans l’ordre suivant :

  • La volonté d’indépendance,
  • une plus grande flexibilité concernant les heures de travail,
  • le choix du lieu de travail,
  • la liberté de choisir ses clients et projets,
  • être en accord avec ses valeurs,
  • avoir un quotidien professionnel plus varié,
  • gagner plus.

Devenir freelance c’est le choix de la liberté. Quant aux difficultés rencontrées, elles sont au nombre de trois classées dans l’ordre :

  • négocier avec les clients,
  • être payé dans les temps,
  • l’instabilité financière.

Ces difficultés ne sont pas à prendre à la légère et il est important de les prendre en compte avant de se lancer en tant que freelance. N’oubliez pas qu’un freelance est un entrepreneur et donc une entreprise avec un statut juridique particulier. Si vous êtes impatients de tout savoir sur les statuts juridiques pour les freelances, ils sont traités en fin d’article. De plus, il y a un pendant aux avantages cités. Le freelance est un entrepreneur indépendant et donc seul. Cette liberté a un coût, le fait qu’il dépend de sa propre structure fait que le freelance ne bénéficie pas d’une couverture sociale aussi avantageuse que celle d’un salarié au régime général, c’est pourquoi, il faut prévoir de souscrire à des assurances complémentaires. Etant indépendant, le freelance se doit d’être multitâche, en fonction de l’activité et du statut juridique, elles peuvent être nombreuses. Les deux tâches les plus chronophages sont le temps passé à prospecter des clients et les tâches administratives. 

Le freelance va faire face dès le lancement de son activité à un chiffre d’affaires qui fluctue dans le temps, cela est dû au fait qu’il existe des périodes d’activité creuses où les missions se font plus rares. Ces périodes sont généralement en été et pendant les fêtes de fin d’année. Pour y faire, face il est important de prendre cet aspect du freelancing en compte quand vous allez fixer votre TJM, une des nombreuses étapes lors du lancement de son activité.

Les étapes à respecter pour devenir freelance

Un freelance représente son entreprise sur un marché donné, de ce fait, les conseils pour une personne qui souhaite créer sa propre entreprise sont aussi fait pour lui, avec comme étape clé l’audit de son marché. Même si vous n’êtes pas un professionnel du marketing, vous avez tous les éléments nécessaires à votre disposition sur le marché. Ainsi, il vous faut établir un PESTEL de votre marché, un SWOT avec vos forces, vos faiblesses, les opportunités et menaces du marché, ceci couplé avec une étude de vos concurrents vous permettra d’établir un personae de vos clients avec leur besoin et votre réponse à ceux-ci. Cependant ne faites pas qu’y répondre, mais apportez une valeur ajoutée face à vos concurrents. Mentionner ses compétences dans votre CV est une des meilleures façons de convaincre votre prospect que vous êtes le freelance qu’il lui faut. Vous souhaitez savoir comment créer un CV pour freelance et indépendant ?

Maintenant, il vous faut déterminer votre manière de prospecter vos clients. Si votre réseau professionnel est assez développé, vous pouvez vous en servir pour votre prospection. Cependant, il peut être judicieux d’avoir d’autres sources d’offres de mission afin de pallier toute conjoncture. Selon votre profil et secteur, il existe de nombreuses plateformes de mise en relation qui vont vous permettre de trouver des missions plus facilement. On distingue deux types de plateformes, celles où vous vous créez un profil libre d’accès à tous et plus il est attractif plus vous aller avoir des offres de mission, et celles qui sélectionnent les profils puis les soumettent aux clients. Le taux d’intermédiation de ces plateformes est généralement compris entre 10 et 30%. Certaines d’entre-elles ont développé des partenariats afin de fournir des services aux freelances, tels que des solutions de paiement, d’accès à des espaces de coworking, ainsi que des réductions sur une gamme de services.

Vient ensuite le calcul de votre TJM qui doit prendre en compte votre expérience, vos compétences et les prix de marché.

Quel statut juridique pour devenir freelance ?

La micro-entreprise est le statut le plus communément choisi par les freelances. Il relève du régime micro-social simplifié où les charges sociales payées correspondent à 22% du chiffre d’affaires encaissé. Si vous faites partie de la catégorie « prestations de services » il faut y ajouter 0,2% pour la formation professionnelle. Avec ce statut votre chiffre d’affaires ne doit pas dépasser les 72 600 €. Il est parfait lorsque vous n’avez pas un chiffre d’affaires trop important et que vous ne voulez pas passer trop de temps sur l’administratif et les aspects fiscaux. Aucun besoin de tenir une comptabilité de votre activité, seulement un livre des recettes. Cependant les dépenses réelles y étant non déductibles, il ne sera pas adapté si vous avez des équipements à acheter ou des dépenses de prospection et de déplacement importantes.

L’EURL est un statut qui vous permet de protéger votre patrimoine personnel en cas de défaut de paiement. Contrairement à la micro-entreprise ce statut est payant. Comptez environ 200 € pour la publication d’une annonce légale de création, 60€ de frais d’immatriculation. En fonction de votre situation il sera nécessaire de rédiger des statuts pour environ 800 €. Avec ce statut il vous est demandé de tenir une comptabilité qui elle aussi demande des frais, à défaut de temps si vous décidez de vous en occuper personnellement. Vous serez soumis par défaut à l’impôt sur le revenu, à moins de demander à être soumis à l’impôt sur les sociétés. Vous serez en revanche imposé sur vos dividendes versés, eux même soumis à cotisations sociales, cependant vous pourrez déduire de nombreux frais et n’êtes pas limité concernant votre chiffre d’affaires.

Vous pouvez aussi décider de créer une SASU. Si vous ne souhaitez pas créer d’entreprise vous pouvez choisir le portage salarial. Pour en savoir plus sur comment choisir votre statut d’entreprise en tant que freelance nous y avons consacré un article.

Cet article vous est proposé par Qwincy, plateforme de mise en relation entre entreprises et experts indépendants freelances spécialisés dans l’univers de la finance, de la comptabilité. Besoin d’une expertise en freelance ? Faites appel aux experts Qwincy ou rejoignez la communauté de consultants indépendants.

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Marie dupont

Vice-président chargé du développement économique à la communauté d'agglomération de Cambrai

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